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image de couverture pour l'article sur le nakama

L’Effet Nakama : Ton antidote au blues du dimanche soir post-convention

Tu connais cette sensation. Dimanche soir, 22h. La voiture est déchargée, ton costume à moitié rangé dans sa caisse, l’odeur de la laque et de la colle chaude flotte encore un peu. Tu t’affales sur le canapé et… le silence. Un silence assourdissant qui contraste avec le chaos joyeux des 72 dernières heures.

C’est ça, le fameux blues post-convention. Un mélange de fatigue, de nostalgie et d’une petite déprime qui s’installe. Tu pourrais croire que c’est la fin de la fête qui te rend triste. Mais si tu es honnête avec toi-même, ce ne sont pas les lumières du salon ou les stands des exposants qui te manquent le plus.

Ce qui te manque, c’est eux. Tes nakama.

Diagnostic : Le blues, c’est le manque de ta tribu

Une convention, c’est bien plus qu’un événement. C’est votre point de ralliement. C’est le seul endroit où tes délires ne sont pas des délires, mais la norme. Pendant trois jours, tu vis dans une bulle où tout le monde parle le même langage. Celui de la passion, du Dremel, des références obscures et de l’entraide de dernière minute.

Le vrai choc, ce n’est pas le retour à la « vraie vie ». C’est la déconnexion brutale d’avec ta famille choisie. Tu passes de :

  • « Vite, qui a un pistolet à colle ? Mon épaulette se décolle ! » à des e-mails sur le reporting du dernier trimestre.
  • Des fous rires à 2h du mat’ sur un sol de chambre d’hôtel jonché de restes de pizza à un dîner seul devant ta télé.
  • Des high-fives avec des inconnus qui admirent ton travail à un silence poli dans l’ascenseur.

Le blues post-con, c’est une sorte de mal du pays. Et ton pays, c’est ce groupe de gens avec qui tu te sens parfaitement, entièrement toi-même. Alors, comment tu fais pour survivre jusqu’au prochain rassemblement ? Tu actives l’antidote Nakama.

L’antidote : Comment ton groupe te sauve (même à distance)

Le sas de décompression collectif : le groupe de discussion.

Ton premier réflexe, c’est de te jeter sur le groupe WhatsApp ou Discord. C’est ta bouée de sauvetage. Les premières heures sont cruciales : vous partagez les « photos dossiers », vous débriefez les moments forts, vous postez les memes de la convention. Ce fil de discussion, c’est la preuve que même si vous êtes physiquement séparés, le lien est toujours là. C’est l’after-party qui ne se termine jamais vraiment.

Le projet-relais : « On fait quoi la prochaine fois ? »

La meilleure façon de ne pas être triste que ce soit fini, c’est de préparer la suite. Mais pas seul dans ton coin. Lance la bouteille à la mer dans la conversation : « Alors, on fait un groupe de quelle licence la prochaine fois ? ». L’énergie de la convention est immédiatement transférée dans un nouveau projet commun. Ça donne un but, et ça te rappelle qu’il y aura un « prochain coup ».

Les rituels post-con : La tradition qui soude.

Les meilleurs groupes ont leurs rituels. Pourquoi ne pas en instaurer un pour le tien ? Une semaine après, organise un appel vidéo « débrief et chill » où chacun raconte son retour à la réalité. Pour les membres locaux, une soirée « réparation de costumes et visionnage de photos » peut devenir une tradition. Ces petits rendez-vous ancrent votre amitié au-delà de l’événement et transforment le « blues » en une nouvelle occasion de vous voir.

Les relais hors-cosplay : Le ciment de l’amitié.

Ton groupe devient vraiment une famille quand les liens dépassent la passion commune. Entre deux conventions, organise une soirée jeux en ligne, partage des recommandations de séries, va voir un film avec eux. Et surtout, quand ton groupe est là pour t’aider à déménager ou juste écouter tes galères de boulot, tu sais que tu as trouvé tes vrais nakama.

Conclusion : Ce blues est la preuve que ça valait le coup

Si ce coup de mou du dimanche soir existe, c’est la preuve que ce que tu as vécu était intense et vrai. C’est le prix à payer pour avoir trouvé des gens avec qui le temps s’arrête. C’est la mesure de l’importance que cette tribu a prise dans ta vie.

Alors la prochaine fois que tu sentiras ce petit pincement au cœur, ne le vois pas comme de la tristesse. Vois-le comme un rappel. Le rappel que quelque part, même dispersés, tes nakama sont là. Et qu’il suffit d’un message pour que la magie opère à nouveau.

La convention est terminée. Mais la famille reste.


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